Dans les documents recueillis par l'association du Groupe Rodolphe, une lettre envoyée à Jean-Baptiste Grisez, l'un des "découvreurs" du gisement de potasse en Alsace par un certain H. Grossmann de Douai. Outre la superbe calligraphie de la missive, son contenu présente la façon de faire de l'époque en ce qui concerne les affaires. A découvrir, telle qu'elle, et sans plus de commentaire
Monsieur Grisez
La chapelle sous Rougemont
Me référant à notre entretien à Reims, la personne qui s'intéresse aux sondages pour les sels potassiques en France, serait prête à prendre la moitié des frais à faire à sa charge.
Vous comprendrez qu'avant tout un entretien sérieux serait nécessaire.
Cette affaire doit être traitée en toute loyauté et il sera inutile de dépenser de l'argent, si des donnés justifiant des recherches de sels potassiques n'esxistent pas.
Bref, la presonne en question désire avoir un entretien avec vous.
Malheureusement elle est actuellement fortement occupé et elle me pris de vous demander si vous ne pouyviez pas venir jusqu'à Berlin.
Si cela vous est possible, je vous saurais gré de me fixer une date, pour me permettre de préparer une entrevue.
Si vous ne comprenez pas l'Allemand, je me ferais un devoir d'assister cette entrevue.
Il est entendu, et je compte sur votre promesse à ce sujet, que vous ne causerez à personne de mes démarches.
Par contre vous pouvez parfaitement réserver une option à Amélie, tel que vous m'aviez exprimé le désir.
vueillez donc, je vous prie, me fixer aussitôt que possible, car mon ami doit sous peu s'absenter pour plusieurs semaines.
J'attends donc avec plaisir vos nouvelles pour lundi, jour que je compte rentrer à Douai.
Agréez Monsieur, mes salutations empressées
H. Grossmann-Lion
Le texte original